Situation confuse au Zimbabwe : Ce n'est pas un coup d'État mais tous les ingrédients sont là

"Il ne s'agit pas d'un coup d'État, mais une intervention contre les criminels de l'entourage du président Mugabe". C'est la substance du communiqué lu aux environs de 4h, dans nuit du mardi à mercredi 15 novembre 2017,  par un militaire à la télévision nationale ZBC. Pourtant plusieurs explosions se font ressentir dans la capitale zimbabwéenne Harare , depuis hier. La tension monte et l'incertitude plane. De nombreuses institutions et ministère dans le pays sont encerclés par les militaires, bloquant l'accès aux bâtiments. Des personalités tel que le ministre des finances Ignatius chombo sont même détenues par les militaires, aux dernières nouvelles de l'agent Reuters. Même si les militaires démentent, d'un possible coup d'État, l'atmosphère est tout autre.

Les tenants de la sécurité zimbabwéenne affirment que Robert Mugabe et sa famille étaient sains et saufs, alors que peu avant, l'AFP, citant un témoin, avait rapporté des échanges de tirs nourris près de sa résidence privée.

L'ambassade américaine appelle à rester « à l'abri »


Plus tard, l'ambassade du Royaume-Uni dans le pays a également diffusé un message sur son compte Twitter faisant état d'une « activité militaire inhabituelle » et appelant ses citoyens à « rester en sécurité ».

L'ambassade du Canada a annoncé sa fermeture dans la foulée de l'allocution des militaires.  

Pas de coup d'État mais pour l'heure la tranquillité est loin d'être le mot d'ordre au Zimbabwe.

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