Conscience féminine à Ouidah: De la place des enchères à la porte du non retour ,une véritable réitération de l'histoire

C'est Ouidah qui a été choisi pour cette sortie touristique de conscience féminine. Les candidates de l'ONG, "conscience féminine" ont parcouru la route des esclaves afin de renouer avec l'histoire de cette ville aux milles facettes.

Le premier escale a permis d'avoir une idée de l'essence même de la cité historique Ouidah, à travers des explications données par un guide tableau à l'appui. Et c'est partir pour la route des esclaves. Première étape, la place des enchères encore appelée place "chacha" ,ce nom dû au dynamisme de celui qui supervisait ce marché de vente des esclaves autrefois ''De SOUZA". C'est là que l'on marchandait nos ailleux, les plus robustes, ce qui en valait le prix. Contrairement à cette marche rude subie par les esclaves en ce temps, c'est le bus qui nous a conduits au deuxième point culminant, l'arbre de l'oubli. Après être échangés contre des pacotilles, il fallait que ces bras valides ne se souviennent de rien. Et cela consistait donc à tourner autour de cet arbre 7 fois pour les hommes et neuf fois pour les femmes. Mais, les deux endroits les plus marquants de cette sortie à Ouidah, et qui a suscité d'étonnantes réactions, c'est la case"zomai" le premier goût de l'enfer réservé une fois dans le navire. Un endroit obscure, non aéré, où il fallait s'y faire, y compris faire ces besoins,sans oublier la ration de nourriture très pauvre. Bien-sûr vous devinez déjà le second lieu ? Et bien c'est le fameux 'Grand trouc'. Pour ceux qui n'ont pas supporté la case zomai ,leur aventure prenait fin là. Enterré, mort ou presque vivant, c'est à dire, plus valides pour être utilisés une fois à l'extérieur. Mais il faut noter, que les arbres, ils y en avaient assez, le plus remarquable, c'est celui là qui pouvait guérir les maladies liées à la grosseur d'une partie du corps, appelé "Arbre à saucisses". Enfin, la porte du non retour, comme son nom l'indique, lorsqu'on parvient à ce lieu, plus de retour, seule les plus entêtés choisissaient de mourir en mer. C'est vraiment effroyable l'histoire de ces anciens esclaves, et quand on y songe, on ne veux plus jamais la répétition d'un tel scénario. Mais la fin(,) c'est bien entendu, le retour de tous à Cotonou. Beaucoup d'histoires drôles en cour de chemin pour amuser la galerie, mais une fin assez spéciale et belle. Dommage que pour ces esclaves la fin n'a pas été la même.

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